lunedì 3 agosto 2009

Le Silmarillion, prima edizione francese



Le Silmarillion

di J.R.R. Tolkien

A cura di Christopher Tolkien

Traduzione di Pierre Alien

Christian Bourgois, Paris

1° ed. 1978, pagine 366

Illustrazione di copertina di J.R.R. Tolkien, Luthien Tinuviel

Brossura



Note

Le Silmarillion, publié aujourd’hui quatre ans après la mortde son auteur, est un récit des Jours Anciens, le Premier Âge duMonde. Le Seigneur des Anneaux décrivait les grandsévénements qui conclurent le Troisième Âge, mais les contes du Silmarillion sont les légendes d’un passé bien plus lointain, autemps où Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore surles Terres du Milieu et où les premiers Elfes lui firent la guerrepour reprendre les Silmarils.Outre qu’il décrit les événements d’une époque plus reculéeque celle du Seigneur des Anneaux, le Silmarillion est une œuvre bien plus ancienne quant à l’essentiel de sa conception. En fait - son titre n’était pas encore Le Silmarillion - , elle dated d’un demi-siècle ; on peut en lire les premières versions desprincipaux récits mythologiques souvent crayonnées à la hâtedans des carnets en mauvais état qui datent de 1917. Mais il n’a jamais été publié (bien qu’on puisse glaner dans le Seigneur des Anneaux certaines indications s’y rapportant). Mon père, sa viedurant, ne l’abandonna jamais et ne cessa d’y travailler mêmeen ses dernières années. Pendant tout ce temps, le Silmarillion, simple base structurale à de vastes récits, subit peu demodifications profondes ; cette base forma une sorte detradition, l’arrière-plan de nouveaux récits. Mais ce n’était rienmoins qu’une tradition fixée, elle ne resta pas sans changementmême lorsqu’il s’agit de certaines idées fondamentales sur lanature du monde qu’elle dépeint, cependant que reparaissaientles mêmes légendes redites sous des formes plus ou moinslongues et en des styles different.

Ce livre, qui a pour titre comme il se doit le Silmarillion, renferme non seulement le Quenta Silmarillion, le vrai Silmarillion, mais aussi quatre œuvres plus courtes. Ainulindalë et Valaquenta, au début, sont étroitement liés au Silmarillion, alors que Akallabêth et les Anneaux du Pouvoir, qui viennent àla fin, en sont entièrement distincts et indépendants (il faut lesouligner). Ce fut le désir explicite de mon père qu’ils fussentinclus dans ce livre : ainsi toute l’histoire commence à laMusique des Ainur, c’est là que commence le monde pour finiravec le départ des Porteurs des Anneaux des ports de Mithlondà la fin du Troisième Âge.



Christopher Tolkien, 1977